Michel Polnareff

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Michel Polnareff - Sexcetera (lyrics vidéo)

Michel Polnareff - Holidays (Clip Officiel)

Michel Polnareff – Lettre à France (Clip Officiel)

BIOGRAPHIE ALBUM

Michel Polnareff, singulier pluriels, une légende bien vivante.

Polnareff est différent, depuis toujours. Lorsqu’il débarque dans le paysage musical en 1966, les idoles déjà dans la place se contentent pour la plupart d'adapter des succès anglo-saxons et usent de pseudonymes « à l’américaine ». Michel refuse de changer son nom et ne veut pas entendre parler d'adaptations. Il est premier prix de conservatoire à 12 ans, a remporté le prestigieux concours de piano Léopold Bellan à 13, il a quitté à 20 ans le foyer familial du 11e arrondissement pour mener une existence beatnik sur les marches du Sacré-Cœur, jouant de la guitare dans les rues. Bref il n’est pas un naïf prêt à tout. S’il accepte d’enregistrer ce sera avec ses mots, avec ses notes et ses exigences artistiques : Dans un studio Londonien avec Jimmy Page à la guitare, John-Paul Jones à la basse. On lui dit oui, « La poupée qui fait non » est placée sur orbite, le frêle jeune homme sage va pouvoir se muer en la plus grand pop-star française de tous les temps.

Cheveux longs, excentrique, visage pâle, blouson en daim, baskets aux lacets jaunes, Polnareff annonce Mai 68 deux ans avant et il dénote. Un comble pour un musicien. L'été suivant, Michel dégaine « Love Me, Please Love Me », où le public découvre ses talents de pianiste et « L'Amour avec toi » en face b, censurée par les radios et interdite de diffusion avant 22 heures. Premier scandale et tubes en rafales. Ses enregistrements traversent même l'Atlantique et la Manche. Jimi Hendrix reprend « La Poupée qui fait non » avant que Scott McKenzie (San Francisco) ne la sorte sur disque aux États-Unis, avec The Mamas and Papas (California Dreamin’) dans les chœurs. Michel travaille avec Keith Reid, parolier de Procol Harum, et son premier album sort aux États-Unis sous le nom French Rock Blues. Polnareff enregistre alors quasiment toutes ses chansons à Londres et se paie un guitariste de luxe sur scène en Belgique en 1967 en la personne de Jeff Beck. Pendant ce temps, la version instrumentale d' Ame câline est un tube outre-Atlantique sous le nom de « Soul Coaxing ». Il enregistre ses chansons dans plusieurs langues et les Japonais s'entichent de lui, quatre tournées aux influences records entre 1972 et 1979 témoignent de cet amour inconditionnel. Dans les années 2000, le magazine anglais Mojo déclare l'album Polnareff's (1971) meilleur disque français de tous les temps, devant le Melody Nelson de Gainsbourg et, en 2017, Mike Sniper, le boss du label américain Captured Tracks (Mac DeMarco, The Oh Sees...), déclare « écouter constamment Polnareff ».

Lunettes noires, chevelure hirsutes décolorée, musculature apparente, son excentricité n'est pas que physique. Quand en 1971 on lui propose de se produire à l'Opéra Garnier, il donne son accord seulement si...on casse le mur du fond pour lui permettre d'entrer sur scène en hélicoptère. Une église refuse qu'il vienne y enregistrer « Le Bal des Laze » ? Qu’à cela ne tienne, il fait installer une centaine de bougies en studio. Il tire au revolver sur les murs de son hôtel particulier de Neuilly pour abattre les murs, fait de la moto dans son salon, change d'appartement et installe de la moquette à poils longs sur 25 cm de mousse afin de flotter en permanence. En 1972, il annonce sa rentrée à l'Olympia dans le spectacle Polnarévolution en montrant des fesses sur les affiches. Procès, scandale, mais invention du buzz pour un cliché célèbre encore 52 ans plus tard. En 1973, l'artiste est escroqué par son homme d'affaires et se retrouve totalement ruiné. Il s'exile aux États-Unis, sans un sou. Installé en Californie depuis 1974, il vit nu la plupart du temps, bronze, se reconstruit, se passionne pour l’anonymat tout en se réfugiant en studio entouré des meilleurs musiciens au monde qui accompagneront ses albums. En 1989 il s'enferme à Paris pendant trois ans dans le palace Royal Monceau sans jamais en sortir tout en enregistrant l’album « Kama Sutra » et son mythique « Goodbye Marylou »… Bref, Polnareff a un grain. Mais Michel s'en amuse. Il a depuis toujours un dédoublement, d'un côté un artiste mégalo, parano, ingérable, et de l'autre un homme sensible, intelligent, cultivé, qui a su parfaitement contrôler son image et surprendre constamment le public.

Si Michel Polnareff enregistre peu pour ne sortir que le meilleur, il compose beaucoup, ne publie que ce dont il est totalement satisfait et enchaîne les tubes depuis des décennies en expérimentant sans cesse en studio avec un soin maniaque. Depuis son triomphal retour scénique de 2007, le public frissonne à l’idée d’un album à la hauteur de toutes les attentes.

Ce disque sortira en 2025 accompagné d’une ultime tournée. L'icône pop est plus présente que jamais.

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